Né et ayant grandi en Italie, Sandro Di Benedetto, patron du Fonds Financier In- ternational, porte le Sénégal dans son cœur. « L’ambassadeur secret », qui connait tout le territoire national, du Nord au Sud jusqu’aux frontières de l’Est, veut aujourd’hui se lancer dans un projet d’ex- pansion agroalimentaire de plus de 20 000 hectares dans le nord du Sénégal. Ce, pour, dit-il, aider à la réalisation de l’auto- suffisance alimentaire.
Depuis plus de 15 ans, d’Italie, et plus précisément de la ville de Vicence, un homme vit avec la grande mission d’appor- ter sa pierre au développement du Sénégal. Cet homme n’est autre que Sandro Paolo Di Benedetto, président directeur général du Fonds Financier International. L’Italien ou, devrait-on dire, le « Sénégalais », pour avoir connu tout le territoire national, du Nord au Sud jusqu’à la frontière avec le Mali vers l’Est, s’est amouraché du pays de la Téranga. « Mon attachement au Sénégal est fondé sur le bien du peuple sénégalais, sur l’amour de la terre qui est ma maison, et le désir de comprendre comment le cœur de l’Afrique peut faire la leçon au monde en termes de développement et d’optimisation des res- sources », nous confie Sandro Di Benedetto. Lequel recèle de qualités de diplomate si rares et difficiles à trouver surtout chez un professionnel du secteur financier et écono-
mique. Son amour pour le Sénégal l’a poussé à travailler sur beaucoup de projets. En effet, l’ambassadeur Di Benedetto a travaillé sur la conception et a cherché des partenaires ap- propriés, présentant une solution de gestion des déchets pour la ville de Saint-Louis au ministre de l’Energie. Ce « Sénégalais » blanc a aussi participé à amener des entrepre- neurs à investir dans le pays et a eu des re- lations directes avec le Groupe Ben Laden, pour la construction du nouvel aéroport de Blaise Diagne. Il ne s’en est pas arrêté là puisque M. Benedetto a aussi, selon un de ses conseillers, M. Mbengue, monté le pre- mier fonds pour l’agriculture au Sénégal, afin de faciliter et d’investir dans l’agro-alimen- taire du pays. Ce pour s’être rendu compte immédiatement que l’agro-alimentaire, c’est l’une des grandes richesses du pays car basée sur le soleil, l’eau, la terre. Autant de choses dont le Sénégal dispose en abon- dance
Benedetto, l’homme qui a monté le premier fonds pour l’agriculture au Sénégal…
Sandro Di Benedetto est aussi un grand homme des institutions. L’ambassadeur San- dro Di Benedetto a toujours été, selon ses « amis », toujours présent et disposé à ca- naliser les offres de financement et de ressources économiques vers le gouver- nement et les entreprises publiques. En
effet, notre « compatriote » Sandro Di Be- nedetto a eu des relations avec les entre- preneurs sénégalais « les plus importants, les hommes d’affaires impliqués dans le développement du territoire, et avec de nombreuses personnalités politiques et institutionnelles du pays ». Un grand ami du défunt conseiller Benjamin Dumai, Sandro Di Benedetto a toujours essayé de soutenir le projet d’expansion agroali- mentaire de plus de 20 000 hectares dans le nord du Sénégal, « pour parvenir à ce que le ministre de l’Agriculture avait pro- mis à savoir la réalisation de l’autosuffi- sance alimentaire ». Et M. Mbengue de confier : « Man of Finance and Economics,
quand il est présent sur certains projets ou besoins financiers, nous sommes sûrs que nous parlons de nombreux zéros. Nous ne savons certainement pas si un homme de la trempe de l’ambassadeur Sandro Di Benedetto a reçu des affecta- tions diplomatiques du gouvernement, mais cela ne nous surprendrait pas si les institutions révélaient un jour les positions déjà en place avec lui. Nous espérons seu- lement que cela continuera, apportant un grand professionnalisme et des dévelop- pements importants pour notre pays, et que le Sénégal, comme il dit, peut conti- nuer à lui donner le grand sentiment d’ap- partenance à l’âme de la Terre ». Beaucoup de ses « amis » témoignent que Sandro Di Benedetto est, pas seulement à Vicenza et toute l’Italie, toujours prêt à aider la communauté, à mener des activi- tés sociales pour soutenir et tenter de ré- soudre les problèmes auxquels beaucoup sont confrontés. Son discours n’est pas seulement bon pour le pays, mais Sandro est aussi une ressource irremplaçable pour de nombreux amis sénégalais, qui vi- vent également à l’extérieur du pays. Nous pensons que le mot Téranga, celui-là même qui se réclame sénégalais l’a bien compris, mais surtout, il est l’un des rares qui a com- pris que d’un pays vous pouvez non seule- ment prendre mais aussi donner.
Bassirou DIENGTEMOIN DU 24 JANVIER 2019
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